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Wi-Agri, une plateforme numérique qui met en relation les producteurs de noix de cajou et les acheteurs et établissements de financement
21 February 2023 Article
Pour les petits exploitants agricoles qui cultivent la noix de cajou en milieu rural en Côte d’Ivoire, il est difficile d’avoir des revenus stables. Beaucoup peinent à trouver des acheteurs pour leurs produits. La plupart sont également incapables d’accéder à des prêts et à autres services financiers, d’où leur difficulté à épargner pour leur avenir ou à faire grandir leurs activités. Les chocs météorologiques sont par ailleurs à l’origine de l’irrégularité de la production, ajoutant à la complexité de leurs activités agricoles et aux risques connexes. Bienvenue à Wi-Agri, une plateforme agro-technologique qui met en relation les agriculteurs et ouvriers agricoles de Côte d’Ivoire avec les acheteurs, les sources d’information et de formation agricoles, et les services financiers. Lancée en 2021, Wi-Agri compte déjà 10 000 utilisateurs, parmi lesquels des petits exploitants agricoles, des acheteurs, de petites entreprises de transformation et des exportateurs. « Wi-Agri propose une approche globale de l’inclusion financière et économique des femmes dans la filière de la noix de cajou en Côte d’Ivoire, combinant services financiers, accès aux marchés, formation commerciale et services de vulgarisation », explique Renée Chao Beroff, l’une des cofondateurs de l’entreprise lors d’une réunion avec l’UNSGSA le 13 juin 2022. Pour les cultivateurs de la noix de cajou près de Bouaké, deuxième ville du pays, Wi-Agri les met en relation avec les acheteurs chez FOODS’CO S.A., société qui transforme et commercialise les noix, offrant ainsi aux agriculteurs un débouché garanti pour leurs récoltes. Cette relation est bénéfique à l’entreprise comme aux agriculteurs, explique Tahirou Sanogo, fondateur et directeur général de FOODS’CO. Lors d’une réunion avec l’UNSGSA, il explique : « la plateforme Wi-Agri a apporté plus d’efficacité et de transparence dans l’approvisionnement en noix de cajou. Elle améliore notre productivité tout en soutenant le développement économique local à Bouaké. » La plateforme établit également une passerelle entre les agriculteurs et les coopératives proposant des services financiers, par le biais d’un partenariat avec Fin’ELLE, une institution de microfinance (IMF) dédiée aux femmes. Créée en 2018, Fin’ELLE compte aujourd’hui plus de 10 000 clients et se classe dans le top 10 des IMF de Côte d’Ivoire. Dans le cadre de son partenariat avec Wi-Agri et FOODS’CO, elle accorde des prêts à des coopératives d’agriculteurs dans le secteur de la noix de cajou, et propose des comptes d’épargne aux agriculteurs individuels. « Nos microcrédits permettent aux coopératives d’investir de manière productive dans des machines et des intrants agricoles de meilleure qualité, ce qui constitue une importante source de croissance pour l’avenir », confie Pierrette Kouakou, directrice générale de Fin’ELLE. Fait plus important encore, ce partenariat a permis des avancées tangibles pour les agriculteurs eux-mêmes, selon N’diamoi Bletchi, fondateur et directeur de la SOCABE, une coopérative agricole créée en 2015. Il explique à l’UNSGSA que son groupe, qui représente 200 agriculteurs membres et 150 producteurs et fournisseurs non-membres de la région de Gbêkê, a rejoint la plateforme Wi-Agri en 2021 afin de permettre à ses membres d’accéder à de nouveaux marchés et à des services financiers. Jusqu’ici, ses membres sont satisfaits des résultats. Alors que Wi-Agri poursuit son essor, ses dirigeants espèrent compter plus d’un demi-million d’utilisateurs d’ici 2025, dont 40 % de femmes. La plateforme entend également s’exporter vers d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Bénin et le Sénégal. Mar 12 juillet 2022
Voir PlusCampagne 2023 : Le prix bord- champ du kg de l’anacarde fixé à 315 FCFA
21 February 2023 Article
Abidjan, 3 fév 2023 (AIP)- Le prix bord-champ plancher obligatoire du kilogramme de noix brute de cajou est fixé à 315 FCFA pour la campagne de commercialisation 2023 contre 305 FCFA en 2022, soit une hausse de 10 FCFA, a annoncé le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, au cours d’une conférence de presse tenue vendredi 03 février 2023 à Abidjan-Plateau. Le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani a indiqué que l’annonce du prix du kg de noix de cajou marque l’ouverture officielle de la campagne de commercialisation pour l’année 2023, précisant que le prix plancher obligatoire magasin intérieur est de 340 FCFA/kg, celui du magasin usine à 369 F CFA/kg et le prix obligatoire magasin portuaire est de 399 F CFA/kg. Selon M. Kouassi Adjoumani, une production de 1 050 000 T de noix brutes de cajou est projetée en 2023 pour un niveau d’approvisionnement de 300.000 T attendu pour les transformateurs, soit une progression d’environ 34% par rapport à la campagne 2022. Au terme de la campagne 2022, a rappelé le ministre d’Etat, 1 028 172 T de noix de cajou ont été enregistrées dans le circuit de commercialisation pour une prévision de 1 040 000 T, soit 99% de réalisation des objectifs projetés. Ce résultat de production correspond à une hausse de 6% par rapport aux 968 676 T enregistrées en 2021. Le ministre en charge de l’agriculture a rappelé que les prix bord-champ de la précédente campagne se sont situés entre 305 FCFA et 450 F CFA/kg, avec une moyenne de 353 F CFA/kg. Combinés à la hausse de la production, ces prix ont permis une hausse de 7% de revenus des producteurs, passant de 339 milliards à 363 milliards de FCFA, de 2021 à 2022. En ce qui concerne les exportations, 719 900 T de noix brutes de cajou ont été exportées en 2022 contre 805 748 T en 2021, essentiellement vers le Vietnam et l’Inde. Le volume de noix brutes transformées localement a poursuivi son ascension avec 224 036 T réalisées par 27 unités, soit 21,8% de la production totale commercialisée. La Côte d’Ivoire s’est ainsi hissée au 3ème rang mondial des pays transformateurs et fournisseurs d’amandes de cajou après le Vietnam et l’Inde, signale-t-on. (AIP) Tad/kp
Voir PlusEducation financière
LANCEMENT DE WI-AGRIAnacarde : lancement d’une plateforme digitale pour améliorer la résilience des petits producteurs en milieu rural
21 August 2023 Article
Aujourd’hui, CIDR-Pamiga, Agristore et MicroSave Consulting ont procédé au lancement de Wi-Agri, pour accompagner l’action gouvernementale en Côte d’Ivoire en faveur de la filière de l’anacarde. Ceci, pour produire davantage de valeur, d’opportunités et de revenus aux acteurs agricoles, notamment les femmes qui, bien que présentes dans la chaîne de valeur et l’industrie de transformation, restent très vulnérables. Avec 968 676 tonnes produites en 2021, la Côte d’Ivoire est le leader mondial de l’anacarde aussi appelé noix de cajou. Cette spéculation, représente aujourd’hui le 2e produit d’exportation du pays, avec plus de 800 000 tonnes, soit un peu plus de 40 % de l’offre mondiale. Cependant, bien que l’Etat ivoirien ait consenti d’importants efforts pour promouvoir cette transformation, moins de 15 % de cette production est transformée localement. Aujourd’hui, les différentes études montrent que l’anacarde est essentiellement cultivé sur de petites parcelles (entre 1 et 3 ha) et regroupe environ 400 000 producteurs dont 10 à 15 % sont des femmes. Celles-ci ne sont généralement pas propriétaires des parcelles mais sont très présentes dans la chaîne de valeur, notamment comme ramasseuses et comme main d’œuvre dans l’industrie de transformation. L’exploitation de l’anacarde n’est pas encore optimale ; seule la noix fait l’objet d’une attention particulière au détriment de la pomme, riche en nutriments essentiels, qui souffre de certains préjugés à bannir. La filière de la noix de cajou fait face à d’autres défis, tels la fuite d’une partie de la production nationale vers certains pays limitrophes avec un manque à gagner pour les recettes de l’Etat, les campagnes de trois à quatre mois sur une année, laissant les producteurs dans une instabilité financière. La filière est aussi confrontée à l’insuffisance voire la méconnaissance des notions d’éducation financière, les difficultés d’accès au marché, aux capitaux, aux conseils et à l’information. Pour une activité aussi stratégique, il est important de pérenniser les activités, mettre en place des mécanismes pour assurer un revenu tout au long de l’année aux acteurs de la chaîne de valeur, contribuer à la résilience climatique des producteurs et à la préservation de l’environnement, créer plus d’emplois, soutenir les femmes et encourager les jeunes à s’investir dans la production et la transformation, afin d’aider à atteindre l’objectif national de 40 % de transformation au niveau local dès 2022. C’est le sens même de la mise en place de Wi-Agri qui ambitionne donc de s'arrimer aux actions gouvernementales pour créer plus de valeurs et d’opportunités aux acteurs agricoles. Créée en 2021, en Côte d’Ivoire, Wi-Agri est une plateforme digitale qui offre une diversité de services aux petits producteurs, aux travailleurs à faibles revenus (ramasseuses, main d’œuvre dans l’industrie de transformation) et aux autres acteurs de l'écosystème (fournisseurs d'intrants, intermédiaires, acheteurs, transformateurs, exportateurs, etc.). L'objectif de Wi-Agri est d'améliorer la résilience et le mode de vie des petits producteurs, des PME agricoles et des travailleurs à faibles revenus en milieu rural. Ses initiateurs mettent l’innovation et la technologie au cœur de son approche. Ainsi, Wi-Agri se positionne en facilitateur d’accès au marché, à travers une plateforme offrant des transactions élargies, sécurisées, et transparentes entre acheteurs et vendeurs tout au long de la chaîne de valeur. Un historique numérisé des transactions commerciales permet d'atténuer les risques de marché. La plateforme est enrichie par toute une gamme de services financiers, de conseils agricoles et d’éducation financière. Afin d’atteindre ses objectifs, Wi-Agri collabore pour l’heure avec des partenaires stratégiques comme Callivoire et Fin’ELLE pour respectivement augmenter la productivité des parcelles (grâce à des intrants de qualité et de meilleures pratiques agricoles) et améliorer les conditions de vie des acteurs de la chaîne de valeur anacarde avec la mise en place de produits financiers (épargne et crédit) sur mesure. Implantée en Côte d’Ivoire depuis 1986, Callivoire, filiale du groupe UPL et 5° acteur mondial de l’industrie de la protection des végétaux est une entreprise de solutions agricoles, tournée vers le développement de l’agriculture ivoirienne et le bien-être des populations. Fin’ELLE, quant à elle, est une institution de microfinance, filiale du Groupe COFINA qui ambitionne d’être le modèle panafricain de la finance inclusive pour la femme ; sans s’y limiter, et dont l’une des missions est de créer de la valeur ajoutée pour l’entreprenariat féminin afin de participer durablement à leur émancipation financière et sociale. Fin’ELLE sera le partenaire exclusif sur le segment femmes. L’accent est mis sur la résilience et le développement durable mais aussi sur les femmes. Aider les femmes à mieux gérer leurs activités et renforcer leur intégration dans les filières, par des services adaptés d'accès au marché financiers, d'information et de conseils, facilités par l'organisation en coopératives de femmes. Concrètement, grâce à ses partenaires en conseils agricoles et en éducation financière, la plateforme offrira du contenu diversifié comme des infographies, des vidéos, des modules d'éducation financière, des modules sur l’entrepreneuriat. L’objectif de cet apport de connaissances est de renforcer leurs capacités et les encourager à pratiquer de nouvelles activités génératrices de revenus liées à l’anacarde, comme par exemple des produits transformés. La plateforme Wi-Agri, qui a déjà enregistré 2000 petits producteurs, acheteurs, coopératives et PMEs lors de la campagne de commercialisation de la noix de cajou 2021, est accessible via application mobile, et un site internet. Les objectifs d’enrôlement de Wi-Agri sont de 10.000 acteurs pour le premier trimestre de l’année 2022 et de 25.000 pour la fin de l’année. La start-up multipliera par ailleurs, ses partenariats avec des institutions financières, des prestataires de conseils agricoles et d’éducation financière, des fournisseurs d’intrants et d’équipement agricole. La chaîne de valeur de la noix de cajou a été sélectionnée pour cette innovation dont la phase pilote de mise en œuvre a lieu dans les régions du Gontougo, du Gbêkê et une partie du Hambol. L’initiative est prévue pour s’étendre à d’autres localités et produits agricoles. A propos de CIDR-PAMIGA CIDR Pamiga est une organisation internationale de développement qui a pour mission de libérer le potentiel économique et social de régions rurales et périurbaines défavorisées. L’organisation facilite l’accès des petites entreprises et des ménages aux marchés, au financement, à l’énergie, à l’eau et à l’agriculture soutenable. Convaincue que le déploiement des technologies agro-écologiques, du numérique et du téléphone mobile sera un accélérateur du développement, CIDR Pamiga intègre dès que possible des solutions digitales dans ses services et programmes de développement. L’opportunité pour les acteurs des écosystèmes concernés ? Fiabiliser et accélérer les transactions financières, faciliter la circulation distribution des biens et services au travers de modèles de distribution efficaces et sécurisés, réaliser des économies d’échelle. Explorateur et entrepreneur sur le terrain de solutions personnalisées aux problématiques locales et nationales, CIDR Pamiga croit en la force des liens authentiques et du « faire ensemble » pour professionnaliser et autonomiser les acteurs du développement. A propos de MicroSave Consulting MicroSave Consulting (MSC) est un cabinet de conseil spécialisé qui, depuis 20 ans, a accompagné le monde vers une véritable inclusion financière, sociale et économique. Avec 11 bureaux dans le monde entier, environ 190 employés de différentes nationalités et des compétences variées, nous sommes fiers de travailler dans plus de 50 pays en voie de développement. Nous travaillons en partenariat avec les acteurs des écosystèmes de services financiers afin d'améliorer durablement les performances et de dégager une valeur durable. Nos clients sont des gouvernements, des donateurs, des entreprises du secteur privé et des entreprises locales. A propos de Agristore Agristore est une entreprise de technologies qui conçoit et opère de l’écosystème digital qui comprend divers services dont une place de marché pour les différents acteurs de la chaîne de valeur. Cette application de Marché assure aux agriculteurs les plus vulnérables de trouver des débouchés à leurs productions (offre de vente) et aux éventuels acheteurs de formuler leurs besoins (offre d’achat). La plateforme propose également des services d’agriculture de précisions qui allient informations agrométéorologiques, conseils et bonnes pratiques agricoles. AgriStore met à la disposition de l’utilisateur couvert par un réseau de télécommunications, quelle que soit sa zone (enclavée ou non, couverte par Internet ou pas) des outils faciles à prendre en main au moyen de n’importe quel type de téléphone. Par simple manipulation ou échange téléphonique avec un interlocuteur en langue officielle ou locale, la plateforme permet à tout type d’utilisateur d’accéder aux canaux (Centre d’appels, SMS, USSD, Appli mobile et Web) donnant accès aux services disponibles (publication de vente ou d’achat, accès aux conseillers experts, services météo etc…). Plus de 300 000 acteurs utilisent la plateforme Agristore Plus qu'une plateforme, Agristore devient un véritable écosystème digital qui permet aux utilisateurs de faire prospérer leurs activités tout en réduisant la fracture numérique existante. A propos de Fin’ELLE Créée en 2018, Fin’ELLE est une institution de microfinance dédiée à l’autonomisation des femmes entrepreneures. Avec une gamme de produits d’épargne, de crédit et de sessions de formation, Fin’ELLE s’engage à promouvoir le modèle panafricain de financement inclusif pour les femmes. Fin’ELLE compte plus de 11 000 clients et se classe au 9e rang des institutions de microfinance en Côte d’Ivoire. Fin‘ELLE ambitionne d’être le modèle de finance inclusive pour les femmes entrepreneures en leur apportant un accompagnement financier et non financier sur mesure : épargnes, crédits, assurances, monétiques, transferts d’argent, solutions de gestion de compte à distance et programme de formation structuré. Callivoire Implantée en Côte d’Ivoire depuis 1986, Callivoire est une entreprise de solutions agricoles tournée vers le développement de l’agriculture ivoirienne et le bien-être des populations. Filiale du groupe UPL, 5° acteur mondial de l’industrie de la protection des végétaux, Callivoire propose une offre intégrée comprenant la protection des cultures, la fertilisation des sols, la fourniture de semences, de solutions d’hygiène publique, de matériels agricoles associée à une gamme de services dont la formation et l’encadrement. Callivoire accompagne les agriculteurs, les ONG et les entreprises à réaliser le plein potentiel de leur projet agricole en apportant “son expertise et son savoir-faire cultures ” Date de création: 25 février 2022 13:40
Voir PlusCôte d’Ivoire : visite terrain de la reine Máxima des Pays-Bas pour le renforcement de l’inclusion financière et numérique
06 June 2023 Article
Avocate spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour la finance inclusive, la reine Máxima des Pays-Bas s’est rendue lundi matin dans le quartier Anonkoua-Kouté d’Abobo situé au nord d’Abidjan, puis sur le site industriel de Foods’Co, une usine de transformation de noix de cajou basée au sud de la ville. Objectif, recueillir des témoignages sur le financement des femmes et des entreprises agricoles en matière d’inclusion financière et numérique.
Voir PlusConseils agricoles
Campagne 2023 : Le prix bord- champ du kg de l’anacarde fixé à 315 FCFA
21 February 2023 Article
Abidjan, 3 fév 2023 (AIP)- Le prix bord-champ plancher obligatoire du kilogramme de noix brute de cajou est fixé à 315 FCFA pour la campagne de commercialisation 2023 contre 305 FCFA en 2022, soit une hausse de 10 FCFA, a annoncé le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, au cours d’une conférence de presse tenue vendredi 03 février 2023 à Abidjan-Plateau. Le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani a indiqué que l’annonce du prix du kg de noix de cajou marque l’ouverture officielle de la campagne de commercialisation pour l’année 2023, précisant que le prix plancher obligatoire magasin intérieur est de 340 FCFA/kg, celui du magasin usine à 369 F CFA/kg et le prix obligatoire magasin portuaire est de 399 F CFA/kg. Selon M. Kouassi Adjoumani, une production de 1 050 000 T de noix brutes de cajou est projetée en 2023 pour un niveau d’approvisionnement de 300.000 T attendu pour les transformateurs, soit une progression d’environ 34% par rapport à la campagne 2022. Au terme de la campagne 2022, a rappelé le ministre d’Etat, 1 028 172 T de noix de cajou ont été enregistrées dans le circuit de commercialisation pour une prévision de 1 040 000 T, soit 99% de réalisation des objectifs projetés. Ce résultat de production correspond à une hausse de 6% par rapport aux 968 676 T enregistrées en 2021. Le ministre en charge de l’agriculture a rappelé que les prix bord-champ de la précédente campagne se sont situés entre 305 FCFA et 450 F CFA/kg, avec une moyenne de 353 F CFA/kg. Combinés à la hausse de la production, ces prix ont permis une hausse de 7% de revenus des producteurs, passant de 339 milliards à 363 milliards de FCFA, de 2021 à 2022. En ce qui concerne les exportations, 719 900 T de noix brutes de cajou ont été exportées en 2022 contre 805 748 T en 2021, essentiellement vers le Vietnam et l’Inde. Le volume de noix brutes transformées localement a poursuivi son ascension avec 224 036 T réalisées par 27 unités, soit 21,8% de la production totale commercialisée. La Côte d’Ivoire s’est ainsi hissée au 3ème rang mondial des pays transformateurs et fournisseurs d’amandes de cajou après le Vietnam et l’Inde, signale-t-on. (AIP) Tad/kp
Voir PlusWi-Agri, une plateforme numérique qui met en relation les producteurs de noix de cajou et les acheteurs et établissements de financement
21 February 2023 Article
Pour les petits exploitants agricoles qui cultivent la noix de cajou en milieu rural en Côte d’Ivoire, il est difficile d’avoir des revenus stables. Beaucoup peinent à trouver des acheteurs pour leurs produits. La plupart sont également incapables d’accéder à des prêts et à autres services financiers, d’où leur difficulté à épargner pour leur avenir ou à faire grandir leurs activités. Les chocs météorologiques sont par ailleurs à l’origine de l’irrégularité de la production, ajoutant à la complexité de leurs activités agricoles et aux risques connexes. Bienvenue à Wi-Agri, une plateforme agro-technologique qui met en relation les agriculteurs et ouvriers agricoles de Côte d’Ivoire avec les acheteurs, les sources d’information et de formation agricoles, et les services financiers. Lancée en 2021, Wi-Agri compte déjà 10 000 utilisateurs, parmi lesquels des petits exploitants agricoles, des acheteurs, de petites entreprises de transformation et des exportateurs. « Wi-Agri propose une approche globale de l’inclusion financière et économique des femmes dans la filière de la noix de cajou en Côte d’Ivoire, combinant services financiers, accès aux marchés, formation commerciale et services de vulgarisation », explique Renée Chao Beroff, l’une des cofondateurs de l’entreprise lors d’une réunion avec l’UNSGSA le 13 juin 2022. Pour les cultivateurs de la noix de cajou près de Bouaké, deuxième ville du pays, Wi-Agri les met en relation avec les acheteurs chez FOODS’CO S.A., société qui transforme et commercialise les noix, offrant ainsi aux agriculteurs un débouché garanti pour leurs récoltes. Cette relation est bénéfique à l’entreprise comme aux agriculteurs, explique Tahirou Sanogo, fondateur et directeur général de FOODS’CO. Lors d’une réunion avec l’UNSGSA, il explique : « la plateforme Wi-Agri a apporté plus d’efficacité et de transparence dans l’approvisionnement en noix de cajou. Elle améliore notre productivité tout en soutenant le développement économique local à Bouaké. » La plateforme établit également une passerelle entre les agriculteurs et les coopératives proposant des services financiers, par le biais d’un partenariat avec Fin’ELLE, une institution de microfinance (IMF) dédiée aux femmes. Créée en 2018, Fin’ELLE compte aujourd’hui plus de 10 000 clients et se classe dans le top 10 des IMF de Côte d’Ivoire. Dans le cadre de son partenariat avec Wi-Agri et FOODS’CO, elle accorde des prêts à des coopératives d’agriculteurs dans le secteur de la noix de cajou, et propose des comptes d’épargne aux agriculteurs individuels. « Nos microcrédits permettent aux coopératives d’investir de manière productive dans des machines et des intrants agricoles de meilleure qualité, ce qui constitue une importante source de croissance pour l’avenir », confie Pierrette Kouakou, directrice générale de Fin’ELLE. Fait plus important encore, ce partenariat a permis des avancées tangibles pour les agriculteurs eux-mêmes, selon N’diamoi Bletchi, fondateur et directeur de la SOCABE, une coopérative agricole créée en 2015. Il explique à l’UNSGSA que son groupe, qui représente 200 agriculteurs membres et 150 producteurs et fournisseurs non-membres de la région de Gbêkê, a rejoint la plateforme Wi-Agri en 2021 afin de permettre à ses membres d’accéder à de nouveaux marchés et à des services financiers. Jusqu’ici, ses membres sont satisfaits des résultats. Alors que Wi-Agri poursuit son essor, ses dirigeants espèrent compter plus d’un demi-million d’utilisateurs d’ici 2025, dont 40 % de femmes. La plateforme entend également s’exporter vers d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Bénin et le Sénégal. Mar 12 juillet 2022
Voir PlusCôte d’Ivoire : la startup Wi-Agri chausse les bottes des producteurs d’anacarde
06 June 2023 Article
En sélectionnant la filière anacarde comme porte d’entrée dans l’agriculture, la plateforme digitale Wi-Agri veut apporter des réponses aux difficultés qui peuvent entraîner des conséquences incalculables sur la pérennisation de l’activité. Pour autant, elle n’ignore pas la réticence du monde paysan face au digital.
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